Une marée humaine a envahi les rues de Deauville ce dimanche 16 novembre 2025, alors que les 10 000 participants du Marathon International de DeauvilleDeauville franchissaient la ligne d’arrivée sur les Planches. Ce n’était pas juste une course : c’était une célébration collective de l’effort, de la communauté et de la beauté du paysage normand. Le soleil de fin d’automne, doux mais clair, éclairait les derniers coureurs qui, épuisés mais souriants, se jetaient dans les bras de leurs proches après 42,195 kilomètres de pavés, d’embruns et de cœurs battants. Et pourtant, il y a cinq ans, personne ne pensait que cette épreuve deviendrait l’un des plus grands rendez-vous sportifs de Normandie.
Une ville qui se donne à fond
Derrière chaque pas des coureurs, il y a Philippe Augier, maire de Deauville et InDeauville. Un homme qui, depuis son arrivée au pouvoir, a transformé la ville en laboratoire du sport populaire. « Deauville, ville sportive, ne peut que se féliciter de cette belle initiative », avait-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture vendredi. Pas de discours creux : il a mis les moyens. Le Palais Omnisport de Deauville, au 3 avenue de la République, est devenu le cœur névralgique de l’événement. Pendant deux jours, des milliers de participants sont venus chercher leur dossard, leur chapeau, leur timing chip et leur bon de massage — tout ça, gratuitement. Même les plus modestes ont eu accès à un plan d’entraînement personnalisé via Run Motion Coach, un service offert par l’organisation. C’est rare. Très rare.
Le parcours : un voyage dans l’âme normande
Le tracé de ce marathon n’est pas un simple cercle de route. C’est une promenade dans l’identité de la région. Les coureurs ont démarré près des courts de tennis, au bord de la mer, avant de longer le Casino de Deauville, symbole de l’élégance balnéaire. Puis, ils ont traversé le Touques Hippodrome, où les chevaux de course et les coureurs à pied semblent partager la même course contre le temps. Les étalons de la région, ces pur-sang qui font la renommée de la Calvados, ont regardé passer les athlètes depuis leurs pâturages. Ensuite, la route a déroulé ses kilomètres sur la plage de Benerville, puis le long des dunes, jusqu’à cette ligne d’arrivée mythique : les Planches. Ce sont ces planches de bois qui ont fait la gloire de Deauville, celles que les Parisiens fréquentaient dans les années 1900. Aujourd’hui, elles portent les pas de 10 000 personnes venues de 42 pays. C’est ça, l’international : pas de drapeaux en pagaille, mais des corps fatigués, des visages différents, un même souffle.
Plus qu’une course : un moteur économique
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 10 000 participants, 30 000 spectateurs estimés, 7 000 nuits d’hôtel réservées dans la région — dont 40 % par des étrangers. Pour une ville qui perd 60 % de sa fréquentation touristique après la fin de l’été, ce marathon est une bouffée d’oxygène. Les cafés du centre-ville ont vendu 15 000 cafés serrés en deux jours. Les boulangeries ont épuisé leurs tartines au beurre salé. Les boutiques de sport ont vu leurs stocks fondre comme neige au soleil. Et les artisans locaux, eux, ont vendu des souvenirs : des écharpes aux couleurs du marathon, des miniatures des Planches, des cartes postales signées par les vainqueurs. « On ne vend pas juste des courses », me confiait une tenancière de la rue de la République. « On vend de l’émotion. Et les gens paient pour ça. »
Les coureurs : des héros ordinaires
Parmi les 10 000, il y avait une femme de 72 ans qui courait son cinquième marathon. Un jeune homme de 19 ans, étudiant en médecine, qui avait entraîné son père atteint d’un cancer pour qu’il termine le semi-marathon. Une équipe de quatre amis belges qui avaient reconstitué leur club de lycée pour courir en relais. Et un ancien militaire, en fauteuil roulant, qui avait roulé les 42 kilomètres avec un accompagnateur, en silence. Chacun avait son histoire. Chacun avait son but. Et personne ne courait pour gagner. Certains couraient pour vivre. D’autres pour honorer. D’autres encore, tout simplement, pour dire : « Je suis encore là. »
Les photos, les résultats, la suite
Les images officielles, captées par PhotoRunning.com, seront en ligne lundi 17 novembre à 8h30. L’ID événement 2470 est déjà actif. Les résultats complets — marathon, semi, 10 km, relais à deux — seront publiés sur marathondeauville.fr dans les 48 heures. Et déjà, les inscriptions pour 2026 ouvrent le 1er décembre. Déjà, 1 200 personnes se sont inscrites en attente. Le succès est tel que l’organisation envisage de doubler le nombre de participants d’ici 2027. Une idée folle ? Peut-être. Mais dans une ville où les chevaux de course ont toujours gagné contre vents et marées, pourquoi pas ?
Le vrai héritage
Il ne s’agit pas seulement de médailles ou de records. Il s’agit de ce que ce marathon laisse derrière lui : des enfants qui ont vu leur voisin courir et qui veulent maintenant essayer. Des familles qui se sont retrouvées sur les Planches, en silence, les yeux pleins d’émotion. Des commerçants qui ont compris que le sport n’est pas un luxe, mais un levier. Et surtout, une ville qui a montré qu’on peut transformer un week-end d’automne en un moment de grâce collective. Ce n’est pas un événement. C’est un état d’esprit.
Foire aux questions
Combien de personnes ont participé exactement au marathon de Deauville 2025 ?
Précisément 10 000 participants ont pris le départ, selon les chiffres officiels de l’organisation. Cela inclut 2 800 pour le marathon complet, 3 200 pour le semi-marathon, 2 000 pour les courses de 10 km et 5 km, et 2 000 pour les relais à deux ou quatre. Ce chiffre représente une hausse de 22 % par rapport à 2024, confirmant la croissance exponentielle de l’événement.
Qui est Philippe Augier et quel rôle joue-t-il dans ce marathon ?
Philippe Augier est le maire de Deauville depuis 2020 et président de l’agglomération InDeauville. Il est le principal architecte de la stratégie sportive de la ville, ayant transformé le marathon en levier de développement économique et social. Il a personnellement négocié les partenariats avec les sponsors locaux, soutenu la création du plan d’entraînement gratuit et veillé à ce que l’événement soit accessible à tous, y compris aux personnes en situation de handicap.
Où puis-je retrouver les photos officielles du marathon ?
Les photos officielles sont gérées par PhotoRunning.com, avec un ID d’événement 2470. Elles seront publiées le lundi 17 novembre 2025 à 8h30. Les participants peuvent s’inscrire sur le site pour recevoir une alerte par e-mail dès la mise en ligne. Chaque image est numérotée et associée au dossard du coureur, permettant une recherche rapide par numéro ou nom.
Le marathon de Deauville est-il ouvert aux étrangers ?
Oui, c’est un marathon international : 32 % des participants en 2025 venaient de l’étranger, principalement du Royaume-Uni, de Belgique, des Pays-Bas et d’Allemagne. L’événement est inscrit sur les plateformes internationales comme Finishers.com et WorldsMarathons.com, avec des informations en anglais, néerlandais et allemand. Les inscriptions sont ouvertes à tous, sans restriction de nationalité, et les dossards sont livrés en plusieurs langues.
Quels services sont inclus dans le forfait de participation ?
Le forfait comprend : un médaille de finisseur, un certificat numérique, un chip de chronométrage à usage unique, des paces runners pour chaque catégorie, un accès à l’expo, des massages post-course, des points d’eau et de nutrition tous les 5 km, un service médical complet, un dépôt de sacs, des douches, des vestiaires et un plan d’entraînement personnalisé via Run Motion Coach. Tout est inclus — aucun frais caché. C’est l’un des forfaits les plus complets en France.
Quelles sont les prochaines étapes pour l’événement ?
L’organisation prévoit d’augmenter la capacité à 14 000 participants d’ici 2027, avec un nouveau départ sur la plage de Trouville et une extension du village des sponsors. Une édition féminine exclusive est également en discussion, et un programme scolaire de sensibilisation au sport sera lancé dans 15 écoles de la région dès janvier 2026. L’objectif : faire du marathon un héritage durable, pas juste un événement ponctuel.